Voici un nouvel article après la naissance des dernières âmes que j’ai eu la chance d’accompagner en cette fin d’année 2017.
(Pour en savoir plus, plus longtemps : séminaire- formation « Maternité consciente »)
Chaque bébé, selon le confort des étapes de sa traversée à Naître, communique après la naissance différemment.
Nous échangeons en rendez- vous ou à tout moment ( une âme n’a pas besoin de prendre rdv pour venir poser ses questions ou demander mon intervention auprès de ses parents) pendant la grossesse.
Nous abordons tout un tas de sujets, comme le manque relationnel avec ses parents, le manque d’échange, l’amour qui s’intensifie pour ces derniers et des peurs qui possèdent leurs racines dans des vies passées ou dans l’histoire même de ses parents.
Surtout vers le septième mois, bien souvent je rencontre des bébés tout blottis dans le ventre de leur maman qui osent à peine bouger car des tensions sont apparues et ressurgissent de l’histoire d’enfant de maman.
Si ensemble, en rendez- vous avec la maman nous ne prenons pas le temps de désamorcer et éclaircir ces étapes de vie personnelle passées, bébé prend pour lui cette histoire qui ne lui appartient pas.
Plus nous avançons dans la grossesse et plus l’âme s’éloigne des plans Divin et ne fait qu’un avec son corps de matière.
Je me souviens avoir aidé Galvina à rester sur Terre, car trois jours après sa naissance elle souhaitait rebrousser chemin tant tout lui semblait compliqué et impossible.
Sa maman, à 23h m’appelle : « Marie, nous sommes aux urgences… je ne sais plus quoi faire, vous seule pouvez nous dire ce qu’il se passe »
Dans cet état d’urgence je demande à la maman de me rappeler 10 mn plus tard et lui propose de s’organiser pour qu’un des parents reste sur place, en gardien (ils allaient rentrer chez eux) ce qu’elle fait, avec une voix déjà plus apaisée ( papa reste à bord et maman reviendra demain matin).
Je me couche donc, car je revenais du Sud d’une traversée de 300 kilomètres par les montagnes, il est minuit passé.
Bien installée dans mon lit prête à accueillir le sommeil, je m’entends appeler Galvina pour qu’elle me rejoigne.
Nous nous sommes rencontrées pour la première fois, 2 mois avant sa conception…
Galvina arrive de suite… Magnifique… cette âme de deux mètres dans ma chambre, j’habitais en montagne à cette époque, sa présence était grandiose.
« Que se passe t’il Galvina ?.. » « .. c’est terminé je m’en vais !. »
Je reste interloquée, je ne comprends pas et lui dis que je n’ai pour l’instant aucunes réponses.
La confiance entre nous permet que cette réponse soit possible.
Je ne sais encore pas comment s’est passée sa naissance, son accueil… elle arrivait pour Noël !
En fait j’avais demandé à ses parents (comme la naissance était prévue pour le 23 décembre) de rester tous les quatre (avec la première petite sœur).
Ils avaient tous souffert de devoir être séparés toute l’année, car papa restait pour son travail à 100 kilomètres, d’elles toutes.
J’insistais pour qu’ils se retrouvent ensemble en petit comité.
Mais la NAISSANCE... la joie de se voir , de se découvrir, se sentir...NOËL…La fête... la joie de faire découvrir son enfant à la famille…
Voilà que trois jours après la naissance, notre trio se retrouve aux urgences, Galvina ne mangeais pas ou trop peu !
Comme je n’avais aucune réponse à lui faire je le lui dis et je m’endors. Elle savait que pour rien au monde je ne l’aurais laissé tombé, pas besoin de se le dire, j’allais chercher à comprendre.
A trois heure du matin je me réveille « … j’ai compris Galvina !.. » elle n’était pas dans ma chambre cette fois, mais nous étions ensemble ( sur un autre plan). Alors je lui montre, c’est à dire que j’emploie des images (passées, présentes) des sensations, des émotions, je reprends des échanges que nous avons eu ensemble sept mois plus tôt, je me réfère à la réalité passée familiale durant la grossesse, je jongle avec mes ressentis pour lui expliquer que tout est normal.
Le temps ne s’écoule pas de la même façon, nos échanges sont très rapides et je me rendors.
Une parenthèse :
Cette fois, plus encore, c’est aussi, ne plus faire qu’un avec Maman. C’est aussi ne plus penser aussi clairement qu’avant la naissance. C’est être dans un corps où tout semble compliqué : devoir manger, découvrir les problèmes qu’entraîne la digestion, dormir et devoir se reposer encore et encore et se sentir coupé de tout et de tout le
monde.
C’est pour cela que les visiteurs et amis de la famille s’exclame : « quelle chance d’être un bébé ! Ils mangent et dorment toute la journée. »
A six heure du matin je me réveil de nouveau, je demande à Galvina : » Où es tu ? » et elle me montre son corps de bébé dans son lit d’hôpital « je dors, Marie » avec un sourire cette fois tout à fait apaisée.
Chaque jours durant dix jours sa maman m ‘appellera pour que je lui transmette les messages des guides de l’enfant et que nous puissions agir comme :
changer d’étage Jeanne avant que de nombreux paparazzi encombrent l’étage où elle se trouve, là ou l’on vient de faire entrer une célébrité accidentée.
Histoire vraie.